• 3 avenue du Deffens - 13090 Aix-en-Provence
  • pasteur@eel-aix.fr
  • 06 98 11 65 82

Osée : un « prophète-poète »

Le livre du prophète Osée est un peu déroutant, il est écrit pour l’essentiel dans un style poétique, ce qui le rend difficile à lire (et à traduire en français !) et surtout à interpréter.

Ce livre commence (chap. 1) avec une situation un peu « embarrassante » pour le lecteur, le mariage du prophète avec une prostituée qui finit par commettre l’adultère (chap. 3)…

Osée 1.1 (S21)

1  Parole de l’Eternel adressée à Osée, fils de Beéri, durant les règnes d’Ozias, de Jotham, d’Achaz et d’Ezéchias sur Juda, et durant celui de Jéroboam, fils de Joas, sur Israël.

2  …L’Eternel dit à Osée: « Va prendre une femme prostituée et des enfants de prostitution ! En effet, le pays se prostitue, il abandonne l’Eternel. »

3  Il alla prendre Gomer, fille de Diblaïm. Elle devint enceinte et lui donna un fils. 4  L’Eternel lui dit: « Appelle-le Jizreel, car encore un peu de temps et j’interviendrai contre la famille de Jéhu à cause du sang versé à Jizreel, je mettrai fin au royaume de la communauté d’Israël. 5  Ce jour-là, je briserai l’arc d’Israël dans la vallée de Jizreel. »

6  Elle fut de nouveau enceinte et mit au monde une fille. L’Eternel dit à Osée: « Appelle-la Lo-Ru’hama, car je ne continuerai plus à avoir compassion de la communauté d’Israël, je ne lui pardonnerai plus. 7  En revanche, j’aurai compassion de la communauté de Juda. Je les sauverai par l’Eternel, leur Dieu, et je ne les sauverai ni par l’arc, ni par l’épée, ni par les combats, ni par les chevaux, ni par les cavaliers. »

8  Elle sevra Lo-Ru’hama, puis elle devint enceinte et mit au monde un fils. 9  L’Eternel dit: « Appelle-le Lo-Ammi, car vous n’êtes pas mon peuple et moi, je ne suis pas votre Dieu.»

Osée un prophète-poète…

On s’est longtemps et beaucoup interrogé pour savoir si le prophète Osée avait réellement vécu ce mariage étrange avec une prostituée, ou bien si ça n’était qu’une vision prophétique, ou encore un récit symbolique.

En tout cas, ce texte raconte bien une histoire, et on peut supposer que c’est une histoire vécue par le prophète.

On constate cependant, d’après le contexte et l’ensemble du livre, que cette expérience a aussi une portée symbolique.

Osée s’est donc marié avec une prostituée, probablement une prostituée sacrée liée au culte du dieu Baal, et il a eu avec elle trois « enfants de prostitution ».

Au fond, l’interprétation symbolique de ce mariage est assez simple : Dieu est comparé au mari fidèle, qui aime sa femme, tandis que son peuple Israël est comparé à une prostituée (chap. 1), puis à une femme infidèle à son mari (chap. 3).

Dieu est fidèle à son engagement, à son alliance, tandis que son peuple ne respecte pas les termes de cette alliance, en particulier les premiers articles de ce contrat de mariage. Ces lois ordonnent de pas avoir un autre Dieu que le Dieu unique d’Israël, et donc de ne pas rendre un culte aux nombreuses divinités de cette région du Moyen-Orient ancien (Soleil, lune, étoiles, animaux, êtres humains…), dont le culte du dieu Baal, qui signifie « maître », « mari ».

Baal : dieu du soleil et de la pluie (orage), de la fertilité (eau-chaleur-lumière : éléments nécessaires pour les plantes) ; chaque peuple a son « Baal » (dont Baal-Zebuth), associé à Astarté (déesse de la fécondité) ; c’est un dieu très « souple », qui s’adapte à tous les peuples, mais il est au fond tyrannique (sacrifices d’enfants très courants, totalement proscrits par la Bible) et qui finit par appauvrir ses adorateurs…

La faute du peuple de Dieu est la même qu’au commencement dans le jardin d’Eden :

Osée 6.7

« Comme Adam ils ont violé l’alliance; ils m’ont été infidèles… »

D’après le contexte, Dieu reproche à son peuple de lui rendre un culte formel, de lui offrir des sacrifices « rituels », « sans cœur », sans amour, comme s’il ne connaissait pas Dieu, comme si Dieu lui était « inconnu » (ce qui le cas des enfants d’une prostituée, de « père inconnu ») : il y a confusion entre Dieu et Baal-Moloch, dieu cananéen (« faute de connaissance – de Dieu, par une « vision » claire -, mon peuple s’égare, meurt, Proverbes 29.18)…

C’est au fond le même message que les autres prophètes, comme le prophète Michée que nous avons évoqué la dernière fois…

Osée le dit cependant à sa manière, en insistant sur l’image du mariage : Dieu (véritable « maître-mari ») s’est montré patient, fidèle à son engagement envers son épouse (son peuple), qui s’est « prostituée », qui a été infidèle en rendant un culte à un « autre dieu » ; et cette fois, il y a rupture, comme dans un divorce.

Israël n’est plus l’objet de son amour, il n’est plus digne d’être reconnu comme son peuple, on peut l’appeler comme la fille d’Osée et de Gomer « Lo-ruhamma » (« celle qui n’est pas aimée », qui n’est pas digne de pitié, qui n’est plus l’objet de la compassion/amour de Dieu), et comme leur second fils : « lo-ami » (« celui qui n’est plus mon peuple »). Dieu ajoute même : « Je ne suis plus votre Dieu » : la rupture est totale…

Le contexte historique (verset 1) nous est bien décrit dans les livres des Rois. Osée vit à la même époque que Michée et Esaïe, au 8ème siècle avant Jésus, et il constate, comme les autres prophètes, que les rois et les prêtres, et à leur suite la majeure partie des israélites, se conduisent mal, ils ne respectent pas la loi de Dieu (5.1 +).

Le roi Jéhu, désigné par les prophètes Elie et Elisée (1 Rois 19.16 ; 2 Rois 9.6), a d’abord obéi à Dieu pour écarter définitivement toute la famille d’Achab et Jézabel, qui avait pratiqué l’idolâtrie et entraîné Israël à rendre un culte au dieu Baal. Il a ensuite supprimé les prêtres et ce culte idolâtres. Mais hélas, il n’a ensuite rien fait pour éliminer au moins deux autres lieux de culte (Béthel et Dan) dédiés aux dieux païens, des « veaux en or » (2 Rois 10.29). Le peuple de Dieu a donc continué à pratiquer cette fausse religion, contraire à la révélation de Dieu à Moïse (veaux d’or : rappel des événements du Sinaï, Exode 32).

Dieu reproche également à son peuple d’avoir pris sa prospérité comme un signe de la bénédiction, tout en rendant un culte au dieu Baal ou à d’autres dieux : les « veaux d’or »…

Osée 10 :

1  Israël était une vigne fertile qui produisait beaucoup de fruits. Plus ses fruits étaient abondants, plus il a multiplié les autels; plus son pays était prospère, plus il a embelli les statues (de faux dieux).

Osée 13 :

« 4  Moi, je suis l’Eternel, ton Dieu depuis l’Egypte. Tu ne connaîtras pas d’autre Dieu que moi, et il n’y a pas d’autre sauveur que moi. 5  Je t’ai connu dans le désert, dans une terre aride. 6  Ils se sont rassasiés dans leurs pâturages, ils se sont rassasiés, et leur cœur est devenu orgueilleux. Voilà pourquoi ils m’ont oublié. »

Le roi Jéhu a donc été écarté à son tour du pouvoir et destitué : c’est le sens symbolique du nom donné au premier fils du prophète Osée, Izreël (qui sonne un peu comme Israël, mais comme « déformé »), qui évoque le lieu du « jugement de Dieu » sur Jéhu, la vallée de Jizréel (ou d’Izréel) : Jéhu, instrument du jugement, est lui-même jugé…

Mais la société dans son ensemble est infidèle à Dieu et cela se voit dans tous les domaines :

Osée 4.1-2

1  « Ecoutez la parole de l’Eternel, Israélites, car l’Eternel a un procès avec les habitants du pays: il n’y a pas de vérité, pas de bonté, pas de connaissance de Dieu dans le pays. 2  Il n’y a que parjures et mensonges, assassinats, vols et adultères. On recourt à la violence, on commet meurtre sur meurtre. » (voir aussi 8.1-4).

C’est pour cette raison que le peuple d’Israël va passer de la richesse à la pauvreté, comme s’il était de nouveau conduit au désert, comme un jugement de Dieu (verset suivant) :

3  « C’est pourquoi le pays sera dans le deuil; tous ceux qui l’habitent seront abattus, de même que les bêtes sauvages et les oiseaux du ciel; même les poissons de la mer disparaîtront… »

Ou encore, pour reprendre l’image de la femme qui a trahi son mari :

Osée 2.5

« …je la déshabillerai pour qu’elle soit toute nue, je la rendrai pareille au jour de sa naissance; je la transformerai en désert, je la changerai en une terre aride et je la ferai mourir de soif… » (même « parabole » qu’Ezéchiel 16).

Toute la création est ébranlée par la faute du peuple d’Israël : les conséquences de l’idolâtrie sont aussi visibles dans l’environnement (au sens qu’on donne à ce mot aujourd’hui !) du peuple de Dieu… Le dieu Baal (ou Gaïa, la terre divinisée…) finit par appauvrir la création… A méditer ! (thème récurrent dans l’Ancien Testament).

Mais à travers ces circonstances défavorables, Dieu a un objectif « pédagogique » pour son peuple : il veut lui faire prendre conscience de sa faute, de sa trahison envers lui, en vue de le rétablir dans une relation juste avec lui, une relation d’amour.

Toujours comme les autres prophètes, Osée va donc annoncer, à plusieurs reprises, le pardon de Dieu, le relèvement possible, la réforme à entreprendre pour « revenir à Dieu », mais il va l’exprimer une nouvelle fois d’une manière toute particulière, toujours en prenant l’image d’un mari qui aime sa femme et qui attend qu’elle revienne vers lui :

Osée 2.13-23 (probablement les versets les plus connus et aussi les plus beaux de ce livre) :

13  « J’interviendrai contre elle à cause des jours où elle faisait brûler de l’encens en l’honneur des Baals, où elle se parait de ses anneaux et de ses colliers, où elle suivait ses amants, tandis que moi, elle m’oubliait, déclare l’Eternel.

14  C’est pourquoi, je veux la séduire (la reconquérir) et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur. 15  Là, je lui donnerai ses vignes et je ferai de la vallée d’Acor une porte d’espérance ; là, elle chantera comme à l’époque de sa jeunesse, comme le jour où elle est sortie d’Egypte.

16  Ce jour-là, déclare l’Eternel, tu m’appelleras: ‘Mon mari’ et tu ne m’appelleras plus: ‘Mon maître !’ (litt. mon Baal). 17  J’enlèverai de sa bouche les noms des Baals, si bien qu’on ne se souviendra même plus de leur nom.

18  Ce jour-là, je conclurai pour eux une alliance avec les bêtes sauvages, les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre; je briserai dans le pays l’arc, l’épée et la guerre, et je les ferai reposer en sécurité.

19  Je te fiancerai à moi pour toujours. Je te fiancerai à moi par la justice, la droiture, la bonté et la compassion, 20  Je te fiancerai à moi par la fidélité, et tu connaîtras l’Eternel.

21  Ce jour-là, je répondrai, déclare l’Eternel, je répondrai au ciel et il répondra à la terre; 22   la terre répondra au blé, au vin nouveau et à l’huile, et ils répondront à Jizreel. 23  Je planterai Lo-Ruchama pour moi dans le pays et j’aurai compassion d’elle. Je dirai à Lo-Ammi: ‘Tu es mon peuple!’ et il répondra: ‘Mon Dieu!’ »

On note dans ce texte qu’avec la réconciliation avec Dieu vient aussi le rétablissement de la création dans son ensemble (v. 18, 21-22). Encore une fois tout est lié… Dieu seul « enrichit » (rend fertile) : toujours à méditer !

Mais pour que ces promesses se réalisent, en plusieurs étapes, le peuple d’Israël doit d’abord « revenir » à Dieu, et il doit donc entendre son appel :

Osée 14

1  « Israël, reviens à l’Eternel, ton Dieu ! En effet, tu as trébuché par ta faute.

2  Apportez avec vous des paroles et revenez à l’Eternel ! Dites-lui : « Pardonne toutes nos fautes et fais-nous bon accueil ! Nous t’offrirons, au lieu de taureaux, l’hommage de nos lèvres… »

Et la promesse suit :

4  Je réparerai leur infidélité, j’aurai pour eux un amour sincère, car ma colère s’est détournée d’eux.

Ces promesses se réaliseront dans le cours de l’histoire, avec le retour partiel du peuple d’Israël et de Juda à Jérusalem et dans le pays tout entier au 5ème siècle avant Jésus.

Elles s’accompliront aussi et surtout avec la venue de Jésus dans le cadre d’une « nouvelle alliance », un nouveau « mariage » entre Dieu et son peuple, lorsque Dieu mettra le comble à son amour en venant dans ce monde pour nous sauver, en se donnant « jusqu’à la mort », comme une preuve suprême de son amour. Mais la victoire sur la mort sera totale, comme le souligne l’apôtre Paul en citant le prophète Osée :

1 Corinthiens 15, Osée 13.14

54  Lorsque ce qui est périssable se sera revêtu de ce qui est impérissable, et que ce qui meurt se sera revêtu de ce qui est immortel, alors se réalisera cette parole de l’Écriture : « La mort est supprimée ; la victoire est complète ! »

55  « Mort, où est ta victoire ? Mort, où est ton pouvoir de tuer ? »

56  La mort tient du péché son pouvoir de tuer, et le péché tient son pouvoir de la loi.

57  Mais loué soit Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !

Cette nouvelle alliance, définitive (Jérémie 31), s’élargira alors à tous les peuples, qui seront appelés « mon peuple » (voir Romains 9.25-26, citation d’Osée 2.23).

Elles s’accompliront enfin lorsque Jésus dans le livre de l’Apocalypse,, appelé le « mari », l’époux, viendra chercher son peuple, tous les juifs et les non-juifs qui ont cru en lui tout au long des siècles (et même avant, d’une certaine manière, dans le cadre de l’ancienne Alliance), qui l’ont reconnu comme le Messie et le Seigneur, le peuple qui est appelé « l’épouse », pour célébrer un mariage éternel (les « noces de l’Agneau »), dans une création entièrement réconciliée et renouvelée (Osée 2.18, description semblable à celle d’autres prophètes, Esaïe, Michée, etc., qui évoquent une réconciliation entière des hommes et de la création avec Dieu).

Que retenir de ce prophète Osée pour nous aujourd’hui ?

  1. Tout d’abord que Dieu aime son peuple et qu’il lui est attaché, comme un homme aime la femme à laquelle il s’est uni. Et réciproquement, en principe ! C’est un mariage pour la vie !
  2. L’amour de Dieu est le fondement de notre relation avec lui, mais il arrive souvent que nous trahissons cet amour, au moins de deux manières, comme le dénoncent Osée et tous les prophètes :

– en adorant et servant d’autres dieux (nous en avons longuement parlé lorsque nous avons médité les paroles du prophète Michée), et nous savons que nous avons vite fait de remplacer Dieu par « autre chose » (à vous de préciser ! « Que chacun s’examine soi-même »). Méfions-nous aussi de la confusion religieuse, très actuelle : on efface les différences entre Dieu et Baal, or ce dernier n’est pas le Dieu unique et véritable…

– en nous installant dans une forme de « prospérité » matérielle qui finit par nous endormir sur le plan spirituel, et même par nous tromper en nous faisant croire que cette prospérité nous est due, car nous l’avons finalement acquise par nos propres forces, grâce à notre intelligence et nos dons humains, ou pire, au dieu-Baal de ce monde…

J’aimerais mettre l’accent sur ce point ce matin…

Il y a un lien étroit entre cette attitude et ce qu’on appelle l’idolâtrie.

Comme le dit Jésus :

Matthieu 6.24

«  Personne ne peut servir deux maîtres, car ou il détestera le premier et aimera le second, ou il s’attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir Dieu et Mammon (l’argent : idole de la richesse = veau d’or) ».

Il me semble que nous devrions réfléchir sérieusement à notre situation hyper privilégiée dans nos pays « développés ». La prospérité n’est pas une mauvaise chose en soi, mais elle peut devenir un piège pour nous comme elle l’a été autrefois pour le peuple d’Israël (voir Deutéronome 6.12 et 8.11-17 : quand tu seras rassasié, garde-toi d’oublier ton Dieu, de dire que tu as acquis ces richesses par ta force, etc.)

Nous ne sommes pas à l’abri de cette tentation, et il y a plusieurs solutions pour y résister :

– Placer Dieu (Père-Fils-Esprit : Evangile) en priorité dans tous nos choix, toute notre vie. Notre foi doit se manifester par nos « fruits », les signes visibles (qualités et actes qui en découlent) de la présence de Dieu dans notre vie, les signes visibles de la relation d’amour que nous avons avec lui, car nous sommes « l’épouse » tandis que notre Seigneur est « l’époux » (voir les paraboles des noces, plusieurs textes de l’Apocalypse, etc.). La fertilité spirituelle est le signe véritable du culte véritable rendu au seul Dieu véritable, Dieu d’amour (l’amour ne peut être faux)…

– Partager nos biens (quels qu’ils soient, matériel et spirituels, argent et autres « dons ») et faire preuve de générosité, sans avarice ou cupidité (qui est une forme d’idolâtrie, selon Paul, voir Colossiens 3.5). Soyons généreux, librement ! (liberté => libéralité). Nous avons encore des progrès à faire dans ce sens, avec confiance, foi au Seigneur qui prend soin de nous !

– Se contenter davantage de ce que l’on a (être content !), comme le recommande l’auteur de la lettre aux Hébreux, qui nous  encourage à compter sur Dieu pour nos besoins personnels (13.5). Nous faisons aussi le choix d’une certaine sagesse dans notre façon de vivre, une forme de sobriété, de mesure…

Cela va aussi dans le sens de ce que Jésus enseigne à ses disciples (à la suite de sa phrase sur Dieu et Mammon), comme le rappelait Christian dans sa dernière prédication :

Matthieu 6

25  « Ne vous inquiétez pas de ce que vous mangerez et boirez pour vivre, ni de ce dont vous habillerez votre corps. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement ?

33  Recherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera donné en plus… »

Ces phrases (surtout la dernière !) me semblent bien résumer la prophétie d’Osée !

« Petit florilège prophétique sur l’amour de Dieu » !

Esaïe 54:8

« Dans un débordement de colère, je m’étais un instant caché à toi, mais avec un amour éternel j’aurai compassion de toi, dit le Seigneur, celui qui te rachète. »

Jérémie 31:3

De loin, Le Seigneur s’est montré à moi et il m’a dit : « Je t’aime d’un amour éternel, c’est pourquoi je te conserve ma bonté. »

Osée 2.19-20 (BFC)

19  Je me fiancerai à toi pour toujours. Pour me marier avec toi, je paierai le prix : la loyauté et la justice, l’amour et la tendresse… Alors tu me reconnaîtras comme ton Seigneur…